ACTION CONCERTÉE POUR LA PRÉVENTION DE L’HOMICIDE CONJUGALE

L’homicide conjugal est une problématique qui préoccupe l’ensemble de la population. Tous les intervenants du milieu interpellés lors de tels évènements, tentent de tout faire pour éviter que de nouveaux drames se produisent. Pour ce faire, une action concertée s’avère primordiale.

En effet, la prévention des homicides intrafamiliaux requière la concertation de tous les partenaires investis dans une situation à haut risque d’homicide. La concertation est d’ailleurs considérée par le Gouvernement québécois comme une condition essentielle à la réussite des actions en matière de violence conjugale.

Il est souhaitable de consolider notre communauté de pratique et approfondir les liens développés avec les partenaires. Il est important de continuer à développer une synergie entre les différents intervenants et demeurer proactifs pour s’ajuster aux réalités en constante transformation. On doit continuer d’innover, mettre en place de nouvelle façon d’intervenir ou de prévenir l’homicide conjugale.

L’Association provinciale «à cœur d’homme» a d’ailleurs développée, en partenariat avec le CRI-VIFF, des outils d’appréciation et de gestion du risque d’homicide conjugal. Des intervenants représentant chacune des ressources qui sont membres de l’association provinciale ont été formés.  Ainsi ces intervenants pourront à leur tour transmettre leur savoir à nos différents partenaires pour l’utilisation de ses outils d’évaluation du risque. À ce jour de nombreux partenaires ont déjà reçus la formation et sont en mesure de mieux évaluer le risque d’homicide conjugal. Soulignons que d’autres formations sont à venir.

 Prévenir l’homicide conjugal repose sur un effort collectif concerté. Les partenaires concernés par la problématique doivent être inclus dans les solutions.  Il s’agit ici de promouvoir la création d’une réelle synergie entre l’ensemble des intervenants afin que plus de réseaux formels et informels se créent entre les intervenants de différents milieux. Cette collectivité de pratique permettra notamment d’échanger sur les meilleures pratiques à adopter.

L'évaluation du risque doit être liée à la concertation entre ses différents partenaires. Si une organisation qui identifie un risque ne peut agir pour protéger la victime, elle est encouragée à vérifier si un autre partenaire peut lui prêter main-forte.

 On a les outils, ils sont là, dans le réseau ou dans les organismes communautaires. Il faut les développer davantage,   les faire connaître, pour que l'entourage, les collègues de travail puissent y faire appel. Finalement, il faut améliorer la concertation, la coordination entre ces différentes organisations.

En somme, le partenariat et la concertation permettent aux organisations d’atteindre des objectifs qu’elles ne pourraient réaliser seules. Il suppose le partage de responsabilités et d’intérêts communs, mais surtout un choix judicieux des partenaires.